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Ce site est géré par notre association, l'ASCOT, mais différents partenaires nous ont aidés à le réaliser.
Soutenez l'ASCOT et adhérez en complétant le bulletin d'adhésion. Leur but principal était de lutter contre l'exploitation de la carrière dite de Durtol (située sur les communes de Durtol et de Nohanent), dont l'extension détruisait alors progressivement et inexorablement le plateau des Côtes de Clermont (cf. historique de la carrière: cf. La Chronique de l'Oppidum N°32 page 2). À cette époque, existait déjà, depuis longtemps, le Comité de L'oppidum des Côtes (COC). Cette association avait été relancée au milieu des années 70 par des universitaires clermontois latinistes, Jean-Michel Croisille et Geneviève Demerson (cf. La Chronique de l'Oppidum N°100 page 2), Paul Eychart en étant le secrétaire. Onze bulletins comportant des études sur les textes antiques relatifs à Gergovie (cf. articles de J.-M. Croisille et G. Demerson) et des comptes rendus sur les fouilles archéologiques récentes de Paul Eychart étaient parus entre 1977 et 1985. Le COC, qui avait aussi fait réaliser une campagne de prospection électrique sur le sommet de Chanturgue et était à l'origine de la venue d'une commission d'enquête chargée d'évaluer les vestiges de ce même site en 1979 (présidée par le professeur Michel Rambaud, latiniste réputé), n'était cependant plus guère actif.  L'ASCOT,
grâce à ses nombreuses actions sur le terrain – visites, fêtes des
Côtes, entretien des vestiges, débroussaillages –, sa participation à
de nombre manifestations et sa présence dans les médias, s'est enrichi
au fil des ans de nouveaux membres, permettant à l'association de se
renouveler (aux défenseurs de l'environnement et écologistes initiaux,
se sont greffés amis de Paul Eychart, personnes soutenant l'œuvre
archéologique et historique de ce dernier, habitants proches du site
des Côtes sensibles à la préservation de leur patrimoine). En
1998, la Ville de Clermont-Ferrand lui a affecté un local, devenu son
siège social actuel (situé au 81 rue de Beaupeyras, dans le quartier
clermontois de La Glacière, au pied du versant sud du plateau des Côtes
de Clermont). Après moult rebondissements, actions juridiques et un travail considérable de ses membres, l'arrêt de la carrière fut finalement obtenue en janvier 2004 par l'ASCOT et les autres défenseurs du site, spécialement la FNASSEM. Parmi les autres résultats tangibles obtenus par l'ASCOT, il faut signaler la réhabilitation d'un sentier permettant d'accéder sur le plateau des Côtes (celui partant de la rue Valentin Vigneron près du boulevard Panoramique), sa participation à la mise en place du réseau de promenade de Clermont communauté sur le site des Côtes, l'entretien du secteur archéologique (depuis quelques années en liaison avec les chantiers d'insertion de Clermont Communauté (devenu Clermont Auvergne Métropole le 1er janvier 2017), la stèle en hommage à Paul Eychart, la table paysagère et, en dernier lieu, ce qui constitue sa réalisation la plus importante en terme de valorisation du patrimoine, la remise en état des vestiges du temple gallo-romain ou fanum des Côtes, inscrit en 1991 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (cf. La Chronique de l'Oppidum N° 95 page 2 et La Chronique de l'Oppidum N° 98 page 2). Il convient également de souligner la participation décisive de l'ASCOT à la sauvegarde de l'exceptionnel sanctuaire de Trémonteix par ses actions d'information, de sensibilisation du public (conférences de l'archéologue Kristell Chuniaud) et surtout de médiatisation.
Les buts de l'ASCOT sont « la protection, la préservation, la valorisation, la diffusion des connaissances et l'étude du site des Côtes de Clermont dans son intégralité – plus particulièrement du plateau des Côtes de Clermont et du puy de Chanturgue – tant dans ses dimensions archéologique et historique qu'environnementale, écologique, géologique et vernaculaire. » (extrait des statuts de l'ASCOT, article 2). Actuellement,
l'ASCOT fait des propositions pour le futur plan de gestion de l'ENS
(Espace Naturel Sensible) de la Ville de Clermont-Ferrand sur le site
des Côtes, agissant notamment pour la création de chemins ouverts au
public sur le sommet de Chanturgue, emplacement du petit camp de César
selon Paul Eychart. Ses plus grands
souhaits sont l'aménagement de l'ancienne carrière et la programmation
de recherches archéologiques d'importance sur le plateau des Côtes et
le puy de Chanturgue. Dans la perspective de relancer ces recherches, l'ASCOT a justement obtenu en 2017 un levé LIDAR de l'ensemble du site des Côtes (LIDAR = système de laser aéroporté permettant d'obtenir des images de haute résolution du sol libre de toute végétation : cf. La Chronique de l'Oppidum N° 104 page 3). L'ASCOT est, depuis ses débuts, adhérente à la FNASSEM / Patrimoine-Environnement. Plus de 20 ans après sa création, l'ASCOT a du modifier ses statuts lors de l'Assemblée Générale extraordinaire du 11 avril 2014 afin de faire face au départ de son président Yves Anglaret qui avait succédé à Vincent Quintin le président fondateur. Les nouveaux statuts adoptés autorisent une gouvernance assurée par un
Comité de direction élu par le Conseil d'Administration.
L'ASCOT a un deuxième site internet où sont présentées les richesses patrimoniales du site des Côtes de Clermont: biodiversité, géologie, archéologie, patrimoine vernaculaire. Vous pourrez y retrouver également des publications, des rapports de fouilles et des archives de Paul Eychart. Pour nous écrire ou nous contacter:
Pour adhérer, compléter le bulletin d'adhésion.
Qui sommes-nous ?
En 2013, elle a fusionné avec une autre association, la LUR (« Ligue Urbaine et Rurale pour l'aménagement du cadre de la vie française), pour devenir Patrimoine-Environnement. Association reconnue d'utilité publique, agréée par le ministère chargé de l'Écologie et du Développement durable et par celui de l'Éducation nationale, Patrimoine-Environnement fait partie du G8 Patrimoine, instance de concertation et de réflexion auprès du ministère de la Culture.
De
1993 à 2015, la FNASSEM, puis la Fédération Patrimoine-Environnement, a
été présidée par Kléber Rossillon, grand soutien de Paul Eychart et de
la cause de Gergovie aux Côtes de Clermont. Polytechnicien, ancien de
l'aérospatiale ayant contribué au programme de la fusée Ariane, Kléber
Rossillon s'est reconverti dans la gestion des sites patrimoniaux, culturels et touristiques (cf. www.Kleber-Rossillon.com). C'est sous son impulsion qu'a été créé
et financé ce site internet.
Nos domaines d'action
Communiquer,
informer et mettre en réseau : envoi d'une lettre d'information
électronique (42000 abonnés), publication d'une revue annuelle, portail
internet informant sur l'actualité et la législation du patrimoine...
Aider, conseiller et soutenir : service juridique pour les adhérents, ateliers d'informations, organisation d'un colloque annuel (les « Journées juridiques du patrimoine »), soutien des initiatives de sauvegarde du patrimoine et des paysages menées par les associations...
Représenter : participation aux commissions et structures nationales et internationales sur le patrimoine, les paysages et la vie associative. Par exemple : Conférence nationale des associations de sauvegarde du patrimoine bâti et paysager (G8 Patrimoine), COPAC (Coordination des fédérations des associations de culture et de communication), CNVA (Conseil national de la vie associative), CNSS (Commission nationale des secteurs sauvegardés), etc. Sensibiliser
et éduquer : coordination des journées du patrimoine de pays et des
moulins, organisation du concours national du « Meilleur petit journal
du patrimoine » (destiné aux scolaires) et de celui des entrées de
ville et des franges urbaines, publications diverses... La FNASSEM
représente également ses membres au niveau départemental, ainsi qu'à la
Conférence nationale des associations de sauvegarde du patrimoine
présidée par le Ministère de la Culture et de la Communication et au
Conseil national de la vie associative (CNVA).
Association pour la Défense du Vrai Site de Gergovie, association loi de 1901 créée en 1988, dont son président Michel SAURET a acquis un terrain sur les Côtes de Clermont pour limiter l'extension de la carrière de basalte et sauver la colline aux tumuli. C'est sous son impulsion qu'ont été produits deux documentaires (le documentaire proprement dit, plus une interview de Paul Eychart) intitulés «La dernière bataille de Gergovie». Adresse : Hôtel les Mimosas, rue Pauline - 06160 - Juan-Les-Pins
Histoire & Patrimoine, conception d'ouvrages et d'outils culturels. Au nord-est du Lot-et-Garonne, dans une haute maison aux volets jaunes, siègent les éditions Fragile, fondées en 1994. Les éditions Fragile publient des « guides-aide-mémoire », livrets très pédagogiques au format original, clair et visuel, centrés sur la découverte des lieux du patrimoine et de grands thèmes historiques. Nos ouvrages sont à la fois précis et synthétiques. La ligne éditoriale de Fragile repose sur la vulgarisation patrimoniale et historique la plus rigoureuse, la plus claire et illustrée possible. Notre démarche consiste à remonter aux origines d’un thème, à le définir dans l’espace et le temps. Cette démarche structure chacun des livres publiés : texte ultra synthétique, chronologie, lexique, plans, coupes et élévations, photographies – aériennes souvent –, images de synthèse, illustrations et schémas, tous ces éléments concourant à la pleine compréhension du sujet. Les images de synthèse sont devenues presque une spécialité et une ressource de la maison qui vend ainsi des droits dérivés à des revues ou à des éditeurs de livres scolaires. Cette ligne éditoriale se traduit dans le travail quotidien par une grande collaboration entre historiens, graphistes, maquettistes et illustrateurs. Les prestations des éditions Fragile s'étendent également aux outils de médiation culturelle, aux panneaux d'information, aux scénarios d'expositions, aux bornes multimedia, etc. Elle travaille désormais avec
l'association "Pays, Histoire et Patrimoines", qui regroupe des "férus
d'histoire engagés dans des démarches de valorisation du patrimoine".
Leur objectif est de "s'appuyer sur le savoir-faire de Fragile pour
progressivement faire évoluer la ligne éditoriale et développer une
démarche plus large de services pour le patrimoine". Au cours de vos balades estivales, sur des sites patrimoniaux ou ailleurs, peut-être avez-vous croisé les « guides aide-mémoire » de Fragile. Présente dans toute la France, la maison d’édition est diffusée notamment par le C.M.N. (Centre des Monuments Nationaux, ancienne C.N.M.H.S.) et par la R.M.N. (Réunion des Musées Nationaux). Visibles sur les sites historiques, sur les aires d’autoroute, dans les musées, à la Fnac ou sur les sites Internet (Chapitre.com, etc.), les éditions Fragile assurent depuis aujourd’hui douze ans une promotion rigoureuse et dynamique de notre histoire et de notre patrimoine. Nous
avons publié un ouvrage sur la bataille de Gergovie, collaboré à la
rédaction de Gergovie.fr (Yannick Zaballos et Michel Renaud) et dirigé
sa réalisation éditoriale. Nous avons également réalisé le plan 3D et
défini les étapes de la reconstitution de la bataille de Gergovie. Les éditions Fragile - 12 avenue de la Gare, 47 500 - Monsempron-Libos
Jean-Baptiste Lepers, graphiste, concepteur multimédia
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